Selon Thomas Kilmann, les attitudes face au conflit sont indispensables à sa compréhension. Chacune a ses avantages et inconvénients : il est donc essentiel de savoir choisir la plus pertinente. Mais être un négociateur nécessite forcément d’avoir affronté avec succès ses propres conflits et reconnu ses émotions, besoins et motivations intimes. Pour éviter que ses conflits intérieurs n’affectent ses relations et sa performance professionnelle, on doit développer des compétences en autogestion.
Il faut aussi maîtriser l’art du contournement, c’est-à-dire apprendre à éviter les conflits inutiles, ce qui nécessite flexibilité, tolérance et diplomatie. En effet, gérer un conflit, c’est savoir comprendre les perspectives des autres et adopter une attitude d’ouverture et de souplesse pour trouver des solutions mutuellement acceptables. Ce peut être aussi oser le lâcher-prise et favoriser ainsi la compréhension mutuelle, la résolution pacifique et la préservation des relations professionnelles.
Mais tous ces conseils ne sont rien si l’on néglige la gestion de l’après-conflit afin d’assurer une résolution durable et constructive. Cela implique de prendre des mesures pour éviter la récurrence du conflit, de suivre les solutions convenues, de surveiller les résultats et d’entretenir une communication ouverte pour résoudre tout problème qui pourrait surgir à l’avenir.
La résolution de conflits nécessite donc des compétences en communication, en autogestion et en compréhension des émotions et des besoins.